Je sais qui est super nanny. Enfin, "était"... Maintenant que j'ai pris conscience de l'ampleur du phénomène, j'avoue hésiter. Dois-je plutôt me réjouir de la mort de super nanny, ou célèbrer ce jour la naissance de Lord Byron? Tout à fait à l'image des âffres qui nous secouent lorsque le soir nous devons faire ces choix cruels et cruciaux: émission de télé-réalité dégénérée ou documentaire Arte sur les crânes retrouvés de je ne sais quelle tribu ou ethnie à peine connue des dictionnaires?
En tous cas, on sait comment ça finit, on connait le taux d'audience de Tf1 et celui d'Arte. Mais pourquoi? Pourquoi sommes-nous si faibles, si aisément manipulables en tirant sur nos plus bas instincts? Quelle est cette magie qui fait préférer jouir des tourments hystériques télédiffusés de n'importe quelle radasse prise sur le vif de sa commune stupidité au besoin, vital, d'apprendre sur le monde qui nous fait face? Est-ce cela la décadence? Pourquoi retenons-nous plus facilement le prénom de la finaliste de Koh Lanta saison 6 que celui de l'auteur des Hauts de Hurlevent??? Alors que c'est le même!!!
Pourquoi lorsque je prends le pseudo nyctalope ou nycthémère sur un tchatt, je me fais bannir immédiatement au titre que ce sont des pseudo "sexe"? Le premier voit dans le noir et le second est une durée de vingt-quatre heures! Bon je sais, ça n'a pas vraiment de rapport, mais vous ne m'empecherez pas de DIRE LA VERITE TOUT NU! Oui, je me mets tout nu pour dire la vérité, j'ai toujours fait comme ça, et ça ne changera pas. C'est mon côté pervers polymorphe.
Ho, je sais bien ce que vous pensez, cette chronique n'a ni queue ni tête. On ne sait plus où je vais. Fusitigeais-je une pauvre bonne femme bientôt oubliée ou encensais-je un qui n'en a pas besoin? Est-ce que je préfère les crânes excavés de chez Arte ou la gondolade bon marché? Me mets-je tout nu pour aller tchatter sous des pseudonymes ambigus?
Mais surtout, je me demande pourquoi vous lisez encore ceci. L'exhibitionnisme vous excite? Seriez-vous un tantinet voyeurs?
Je vous hais, pour ce que vous avez en vous de semblable à moi, voilà, c'est dit, c'est mieux comme ça, on peut passer à autre chose.