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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:39

 

                                            Les Muses imparfaites

 


  On avait tout le temps de devenir célèbres. Tout le temps d'être géniaux. Tout le temps de se soûler jusqu'à la lie de l'existence, d'en devenir violets, d'avoir les veines saillantes d'émotion coagulée. Y avait les mieux partis, ceux en qui l'éducation nationale misait comme sur un étalon arabe pur sang arrosé de nitroglycérine, les chefs de file de la future génération de "grands", ceux qui se coltinent des 18 en philo, qui laissent les profs de Lettres songeurs, voire jaloux, ceux que les Beaux-Arts reçoivent comme des ambassadeurs du futur, les Hemingway, Miller, Fante, Céline, Basquiat, Lynch de demain et d'après-demain, des garçons et des filles qui en jettent, et puis y avait les autres, derrière, qui au milieu de pas grand chose s'étaient rendus coupables de quelques coups d'éclat un jour que ces salopes de Muses, après les avoir snobés au berceau, avaient daigné leur claquer une petite pichenette sur le front. Inutile de vous dire de quelle espèce j'étais le représentant. Inutile. Y avait les bosseurs talentueux, les acharnés doués "a minima", les pistonnés, les dépressifs aux doigts d'or, les fils et filles à papa-maman, ceux à qui le Ciel sourit, ceux sur qui Il vomit chaque matin, des névrosés, des autistes schizoïdes, un peu de public aussi, et dedans quelques groupies; à l'école certains ont déjà des groupies. Franchement, bien malin, bien devin, celui qui aurait pu prédire qui irait jusqu'au bout de son délire, qui se ferait rouler dessus par le train de la vie, qui sauterait tout en haut de la falaise, et parmi les sauteurs, qui se verrait pousser une jolie paire d'ailes fonctionnelle et pourrait les agiter en faisant "flap flap" dans les nuages avec un sourire de chérubin barré au milieu de la gueule. Voir tout ce gâchis en gestation, je vous le dis c'est pas pour faire ma chochotte, mais ça me brassait déjà pas mal.

  Des fois, quand on commence à écrire un truc, on sait parfaitement où on va, on a même déjà la phrase finale, la chute, qui s'est imposée à nous, et voilà, on fait le boulot, comme ça, en y prenant plaisir (sinon vaut mieux se pinter la face entre copains, si on a des copains), et des fois, ben non, on excrète difficilement ses viscères sur la table d'opération, et on regarde avec not' pote le lecteur comment ça va se mitonner. C'est le deuxième genre auquel on appartient là. C'est évidemment le plus délicat, on se laisse surprendre, parce que, si il y a une putain d'âme dans ce corps douteux, ben c'est là qu'elle prend la parole; d'ailleurs, c'est mieux de se passer d'alcool, parce que c'est trop grave. On risque de dire "des choses", autant pas en rajouter, rester sincère et froid, et tant pis si c'est pas drôle.

  J'ai rarement eu des 20 à l'école, suis pas un génie moi, tant mieux, les génies sont pas toujours très pédagogues, au moins vous comprendrez ce que j'ai à dire, même si vous êtes plus intelligents que moi. Je l'ai chialée cette histoire, souvent. J'ai mis l'essentiel en bouteille. On va ouvrir une bouteille ensemble: millésime? ce qui se fait de mieux (ou de pire). Santé.

  La plupart des gens dont il sera question ont passé par Valence. C'est là-bas que la métaphysique a pris corps. C'est un trou du cul cimenté Valence, hormis trois-quatre immeubles vaguement haussmanniens, toute la ville est de bric et de broc, de ce sale béton branlant et aujourd'hui fissuré qu'on a trouvé au sortir de la Guerre pour reconstruire les provinces bombardées. Valence, c'est plus moche et plus triste qu'une chorale de croque-morts sur un parking Auchan. Ok, y'a le kiosque Peynet (à part dégobiller sa mièvrerie dans le gosier de son amoureuse, ou se torcher à la 8/6 je vois pas bien ce qu'on peut y foutre, mais passons) et la Maison des Têtes. Superbe la Maison des Têtes: trois mètres de large au sol, sur deux étages, voilà le gothique flamboyant décrépi qui fait benoîtement s'extasier les deux touristes qui viennent se perdre à Valence chaque année. Passez en Avignon, et vous verrez, des Maisons des Têtes on en a tout le tour du ventre. Fierté. Pour le reste, Valence, c'est morosité et promesse de se tailler dès qu'on peut. Voilà, désolé pour cette description, d'habitude je joue pas trop ce jeu-là, mais cette fois-ci vous comprenez bien que ça donne le ton.

  L'histoire commence dans une beuverie sympathique, au bord d'une rivière d'apocalypse, dévastée des semaines plus tôt par une crue de tous les diables. Elle aurait pu commencer la fois où j'étais avec mon cousin Evaristo qui se roulait un pétard de pakistanais sous mes yeux, et que du haut de mes douze ans je m'étais connement ému de ce que ce type exceptionnel fût un drogué. Mais la rivière, c'est mieux: on y était tous. J'étais aussi un peu plus âgé, et un peu moins débile.

  Donc: moi, la rivière exsangue toutes tripes à l'air, des tas de bouteilles, des joints partout, une jolie lune (si si, je me souviens bien) et cette troupe de gens plus âgés que moi, tous jeunes adultes, que j'allais pas tarder à admirer pour leurs talents respectifs. Ca rigolait dans tous les sens, ça dissertait sur des auteurs dont je connaissais même pas le nom, ça s'exaltait en promesses à la lune de faire des trucs dingues: réécrire la bible, baiser dans l'eau de la rivière (pourtant plus noire que la soutane d'un curé), devenir les nouveaux Gong et Zappa etc etc. J'avais quatorze ans et je voyais bien que c'était CA la vie. Que tout le reste c'était qu'une franche hallucination de tristes sires abreuvés d'un LSD d'austérité.

  Y avait Gorki, un type bien gras, plein de théories malignes sur l'Art et la société (je captais rien à ses propos, mais je sentais bien qu'il était loin d'être con), très pervers et super drôle, Francesco, grand amateur de dictateurs que tout le monde voyait en futur historien des guerres les plus sanglantes, Annabelle, peut-être la plus brillante de tous, qui cartonnait en école d'Art, Evaristo, mon cousin clodo-christique, sombrement lumineux et poète hors-paire (les filles se pâmaient) et une ribambelle de musiciens, pour la plupart gratteux, avec un ou deux vraiment doués dans le tas. Tout ce bon peuple n'hésitait pas à refaire le monde comme on dit, gorgés de vin, de rhum, de whisky et de drogues dont je soupçonnais même pas l'existence à l'époque. D'autres appartenaient à ce cénacle sans être présent cette nuit-là: un frère et une soeur, l'un théâtreux, l'autre peintre (qui donnait ses lettres de noblesse à l'expression péjorative de "croûtes"), des philosophes de couloirs, etc etc. A l'exception d'Annabelle, tous passeraient de gré ou de force par la rue, les squatts et la misère quotidienne.

  Au bout de quelques années de ce traitement, le sort de certains d'entre eux était déjà scellé au béton funéraire du destin:

  Gorki avait eu l'honneur d'être parmi les premiers à se plonger dans l'univers underground de la "free party". Dès 93 il agitait son corps adipeux devant des murs d'enceintes de quinze mille watts, nourri aux ecstasys, au LSD, à la coke, au speed, aux frites mortifères et à des sandwichs qu'auraient repoussés des affamés un peu regardant (le mouvement free party était dirigé par des Anglais). Comme beaucoup de ceux qui ont découvert ces substances le week end dans de jolis coins de nature, il ne tarda pas à en ramener pour la semaine, puis ne passait bientôt plus en "teuf" que pour se fournir et s'enfoncer dans une polytoxicomanie hébdomadaire  joyeuse. Mais ça allait encore. Quand ses proches (ceux qu'il n'avait pas encore niqué pour cent francs) se rendirent compte qu'il avait opportunément remplacé le LSD, le MDMA et toutes les amphétamines imaginables par la seule héroïne, ils s'aperçurent que le futur grand romancier empruntait une voie rocailleuse (avec quarante ans de retard sur la Beat Generation). La kétamine finit d'en faire une épave titubante, idiote, bouffie (alcool) avec un oeil de traviole (conséquence rare d'un abus d'acides). On avait failli côtoyer un prix Nobel.

  Francesco ne tergiversa pas autant avant de faire don de son corps à la brown sugar: il se retrancha bien vite avec sa bière et sa came dans un réduit miteux de village pour laisser vagabonder sa schizophrénie. Ca avait toujours été un misanthrope, qu'il se reclût n'étonna personne. Mais ses accès délirants et paranoïaques en firent un infréquentable. Parfois on venait tâter le terrain, prendre la température mentale du bonhomme et pendant les accalmies c'était un type très fin, spirituel. C'était un peu notre Céline de Meudon, tout aussi antisémite et gouailleur.

  Untel avait choppé le Sida, et en finirait tout aspiré de l'intérieur avant la découverte des trithérapies, tel autre se balancerait une cartouche de fusil dans le front (ce qui implique une gymnastique pas si évidente), la peintre aux belles croûtes visitait tous les HP de la région au point de s'en trouver éternellement abrutie par les cachetons (opération, il est vrai, débutée sans ordonnance par ses propres soins).

  Annabelle se préserva assez vite de cette malédiction des Pharaons valentinois en exportant son talent et son travail vers Paris. On eut bientôt plus aucune nouvelle d'elle. Peut-être s'était-elle faite foutre en cloque par un mâle sans grâce qu'elle aimait éperdument avant de s'apercevoir que sa vie s'en trouvait gâchée.

  Aux soirées qu'on passait avec Evaristo, pendant la décennie qui suivit, nous faisions régulièrement l'état des lieux de cet aréopage maudit. Mais nous, nous n'abandonnions pas. Lui le génie, moi le laborieux un peu crétin. Lui ambitionnait humblement de bouleverser la poésie et la littérature, moi d'écrire un jour quatre lignes qui tinssent debout. Je l'idolâtrais profondément.

  On échangeait sur Artaud, Lautréamont (qu'il me fit connaitre), Neruda, Brigitte Fontaine, la musique, la politique, le sexe et les ordinateurs. Il n'avait pas "tout" lu, mais ce qu'il avait lu, il l'avait assimilé. Sa culture musicale était une des plus vastes que je connusse à l'époque. Au cours de nos beuveries éclairées il me dépucelait les oreilles à coup de Malher, The Pogues, Kraftwerk, Suzanne Vega, Nina Simone, des essais musicaux de Charles Manson, d'Artaud au xylophone...

  Il travaillait peu l'écriture. Cet imbécile refusait de croire en son potentiel dès qu'une forme de bonheur, de stabilité s'approchait de lui. Il ne savait pas sacrifier l'amour. Sa première vraie histoire de coeur le préserva d'écrire plus de trois vers en six ans. Il craignait probablement de s'investir dans ce gouffre au détriment de sa vie de couple; je ne vois pas d'autres explications. Quand la fille l'eut lourdé, il composa des contes noirs, voyagea en Europe, en Afrique du Nord et en Amérique du sud, se remit à la poésie et n'avait rien perdu de sa plume trempée d'émotion.

  Puis il rencontra le second amour. Lui fit un enfant. Il reposa sa plume dans son sarcophage de torpeur, remisa son talent évident au grenier, au-dessus de la maison du bonheur. J'essayais de piquer son orgueil à chaque entrevue, à chacune de nos conversations téléphoniques. Même si ça l'agaçait, ce n'était pas sans effet. Surtout que moi, je ne lâchais toujours pas. Il m'arrivait d'accoucher d'un quatrain à peu près potable, d'un vers par-ci par-là pas tout à fait dénué de sens ou d'un peu de musique. Lui qui était tellement supérieur à moi, et d'une bonté excessive, ne pouvait refreiner un peu d'aigreur, et même une fois, alors que mon texte était loin de mériter d'entrer au Lagarde et Michard, il conçut une minuscule jalousie de constater que partant d'en-dessous de zéro, j'arrivais à progresser. Peu de temps après, il me fit la joie de proposer un travail en commun, et un travail de titan: neuf cent quatre-vingt-dix-neuf textes. Je m'y attelai d'arrache-méninges. En trois mois j'avais une cinquantaine de machins (j'écrivais très lentement), dont à peine deux qui ne me fissent pas honte. Lui, dix, tous excellents, parmi lesquels trois ou quatre dont je ne peux oublier un seul mot.

  Il trouva du travail pour nourrir correctement son enfant. Il n'écrivait quasiment plus que sur les serviettes en papier dans les restaurants. Aux murs des chiottes dans les bars, au milieu des "je suce au 06 xx xx xx xx", on pouvait tomber sur une de ses productions improvisées.

  Un soir, vers 18h je reçus un appel, c'était lui, il me disait que si je voulais, se trouvait dans le dernier chiotte du train en provenance de Marseille et à destination de Lyon, arrêté en gare d'Avignon pendant dix minutes, un texte de sa composition qu'il venait d'abandonner, un texte que lui-même ne jugeait pas mauvais. Je n'y suis bien sûr pas allé.

  Moins d'un an plus tard on lui découvrait un sale truc au cerveau. Il en mourut en quatre ans, subissant une lente détérioration de ses facultés intellectuelles. C'était il y a plusieurs mois.

  Aujourd'hui je suis là, parmi vous, dans le monde restant. On partage crottes, magie et pourriture. Je vous raconte ça, vous en tirerez des conclusions ou non, bref, vous en ferez ce que vous voudrez.



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commentaires

A
<br /> on est bien par chez vous, je vais poursuivre mon tour!<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Sourire, j'en ai fait un également par chez toi (tutoyons-nous comme de vieilles connaissances), mais trop bref, j'y reviendrai des demain -ou même ce soir. A bientôt Askelia<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> On est insouciant. On laisse aller. Quand quelqu'un de cher disparait, réveil brutal avec le manque, le regret, l'impression de gâchis.<br /> Le flux de la vie.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Le pire c'est justement de ne pas être insouciant et de voir le drame en marche... sourire<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> aussi<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Exactement !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> j'avoue que je n'avais plus le passage auquel tu fais référence en tête, lorsque j'ai écrit ce commentaire. Je me basais surtout sur la sensation que me donne la structure de ton texte... c'est<br /> vaste, il y a du souffle, des choses pourraient même grandir et se multiplier...Mais non. Les horizons se ferment. J'ai une image d'entonnoir. Et puis au bout, il n'y a plus rien (lol). Et puis le<br /> récit va en s'accelerant.<br /> Je crois qu'il est très difficile d'écrire sur un tel sujet, et il me semble que tu l'as vraiment bien fait, en donnant l'exaltation et la sensation de gâchis à celui/celle qui lit.<br /> <br /> <br />
Répondre
I
<br /> <br /> Je dirai pour ma part qu'il est très difficile de ne pas écrire sur un tel sujet...<br /> <br /> <br /> <br />

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