Il y a celle où la main du soleil effleure ta joue
la tienne est serrée autour d'un collier
symbole d'union
des gens te tournent le dos, lèvent les yeux au ciel
Il y a celle où "Elle" allume ta clope un peu tordue
un peu débandante, tu es concentré dessus
le soleil pose sa main sur ton épaule
vous êtes unis
Il y a celle, chorale, magistrale
où le contrebassiste joue de toi, tout le monde autour
lui lumineux, toi frappé d'un point au plexus solaire
nous sommes tous unis
Il y a celle de ton regard éternel
le soleil descendu sur ton front
tristesse bien masquée
tes yeux déjà unis à l'infini
Il y en a d'autres, bien sûr
toujours un soleil, toujours ton regard de toujours
tant à déchiffrer et qui nous déchiffre, et qui donne
il y a Margaux la magicienne, ton trait d'union
Il y a... Il reste... pas même 365 photos
le temps dégueulasse passe indifféremment
nonchalant sur nos carcasses encore présentes
le soleil se lève encore sur la désunion
Je n'ai pas 365 photos de toi
je me contente de ce puzzle incomplet
bien sûr, j'aurais voulu une éphéméride
pour accompagner mes soleils restants, mes soleils livides sans toi.