(mais comme je suis pas prêtre, je ferai ce que je peux)
L'Autriche a donné au monde beaucoup de scientifiques de renom et assez peu de footballeurs brésiliens: c'est une bizarrerie que l'on ne saurait expliquer sans passer pour un eugéniste convaincu.
Au rang des étrangetés, on notera également:
-1°, qu'il suffit de substituer au i de l'Autriche un u pour obtenir, sans aucun effets spéciaux: une autruche. Il va de soi que cette particularité sémantique suscite la plus grande méfiance de la part de la communauté linguistique internationale. Il serait pourtant exagéré de soutenir que ce peuple fût ovipare.
-2°, que l'Autrichien n'a pas de langue propre, mais il compense cette carence par une hygiène irréprochable.
L'Autriche, qui est au centre de l'Europe politique, n'en conçoit aucune supériorité déplacée: elle a le bon goût de ne jamais se moquer, par exemple de la Réunion, aussi éloignée de l'Europe que Frederic Beigbedder de la littérature. Sa localisation géographique la prive de tout accès à la mer, c'est pourquoi Johann Strauss nous emmerda tant avec son Beau Danube bleu.
Cette république fédérale est divisée en neuf états, alors que sa population ne se répartit qu'en trois catégories: les compositeurs classiques, les psychiatres et les Tyroliens. Le génie des premiers ne peut suffire à excuser les coutumes vestimentaires des derniers, que seules les fières Bigoudaines Bretones parviennent à égaler dans le grotesque.
Historiquement, L'Autriche se spécialisa longtemps comme agence matrimoniale des rois d'Europe, la devise de Maximilien Ier, sorte de précurseur hippie, était "si vous faisez la guerre, nous nous ferons l'amour" le français n'étant pas sa langue maternelle, on lui pardonnera bien volontiers certaines petites lacunes.
Pourvoir en reines les souverains alentours fut une entreprise lucrative et pérène jusqu'à ce que la populasse régicide française tranchât le cou de l'une d'entre elles pour une histoire de brioche. L'empereur François Ier d'Autriche, neveu de la reine étêtée, décida pour un temps que les juppons royaux demeureraient clos. Il fit ensuite de son pays, par la grâce d'une inaptitude martiale sans équivalent dans l'Histoire, un souffre-douleur et faire-valoir en titre de Napoléon, qui n'aurait jamais été Napoléon sans l'Autriche. Il perdit tant de batailles et de territoires que le Saint Empire Germanique ne repoussa jamais plus après lui. Humilié, et à court de soldats, il dut se résigner aux vieilles méthodes: marier sa fille à son bourreau afin d'obtenir par le ventre la paix qu'il n'avait su conquérir par les armes.
La stabilité de l'Europe reposait donc autrefois sur la beauté des femmes Autrichiennes, particulièrement de leurs princesses. Quand les canons de la beauté s'en détournaient, ceux des armées devaient faire sonner mort et désolation sur le vieux continent. Une sorte de malédiction qui se vérifia encore lorsque le vieil Archiduc François Ferdinand, dont je ne me permettrai pas d'affirmer qu'il fût incontinant, jeta son dévolu sur une femme Tchèque au lieu d'épouser une dame bien de chez lui. On sait ce qu'il advint par la suite: Gavrilo, le mari cocu assassina le couple Archiducal, déclenchant ainsi la première guerre mondiale (heu, le cocu, c'est pour rire hein, allez pas raconter ça dimanche au repas de famille).
L’infrastructure de transports autrichienne est liée directement à sa situation, d’une part au sein des Alpes, et d'autre part à sa situation de carrefour du centre de l’Europe centrale, que ce soit du point de vue des liaisons routières autant que ferroviaires. Bon j'arrète de recopier Wikipédia, ça va se voir et il y a là comme un double plagiat.
Pour résumer on se souviendra de l'Autriche comme le pays qui a légué à l'Humanité Mozart, Freud, Schiele, Klimt, Musil, à l'Amérique Arnold Schwarznegger, et à l'Allemagne Adolf Hitler. L'Autriche, c'est comme la loterie.